Paisible édition "69"

L'heure est au bilan pour le Festival : une édition "69" apaisée, de beaux moments artistiques, un festival en évolution, un juste équilibre entre sécurité et expression artistique...
Publiée le mercredi 30 août 2017

Mercredi 30 août, la CABA, la Ville d'Aurillac, l'Etat et l'association Eclat ont dressé le bilan de l'édition "69" du Festival International de Théâtre de Rue d'Aurillac, et remercié les agents des collectivités.

Pour Jean-Marie Songy, Directeur artistique du Festival, "nous avons encore vécu de beaux moments artistiques, de belles révélations, avec des artistes venus plus nombreux qu'en 2016. Dans le fragile secteur du théâtre de rue, il y a urgence pour les artistes de se présenter, de faire la promotion de leurs spectacles. Mais le Festival ne s'est jamais fait dans un contexte tranquille ; c'est une œuvre complexe. Cette édition a confirmé sa résistance face à toutes les adversités : Aurillac reste le lieu de consécration des arts de la rue".

[collection tags="festival 2017" order="date" caption="false" /]

Un Festival en mutation

"C'est une sorte de mutation du Festival qui s'est opérée cette année, a relevé Michel Roussy, Président de la CABA. Avec la mise en place d'un périmètre de sécurité élargi, la déambulation des festivaliers en centre-ville s'est fait de manière plus confortable, sereine, apaisée. Navettes et bus ont été plus fréquentés qu'à l'habitude, afin d'accéder à cette zone. Et on constate également un renouvellement de la population qui a fréquenté les campings, plus jeune et familiale."

"Cette 32e édition du Festival était cruciale vis-à-vis de la population aurillacoise, suite aux difficultés rencontrées en 2016, a souligné Pierre Mathonier, Maire d'Aurillac. Nous sommes face à la nécessité de défendre les arts de la rue, et de construire cette manifestation avec les habitants. Les dispositifs mis en œuvre [absence de verre en centre-ville, périmètre de sécurité élargi, présence de médiateurs] ont produit leurs effets : les plaintes ont été moindres cette année, et nous avons constaté un renouvellement du public. Le Festival ne se limite pas au côté festif, Aurillac est un vrai lieu de pensées et de réflexions. Pour poursuivre ce travail, nous allons lancer une étude afin de faire remonter les dysfonctionnements et propositions des habitants."

Concilier sécurité et expression artistique

Pour Isabelle Sima, Préfet du Cantal, "nous avons atteint notre objectif : concilier sécurité et liberté artistique. Un équilibre qui a généré de l'apaisement en cœur de ville. Les dispositifs de sécurité, mis en place notamment grâce aux moyens octroyés par l'Etat et que l'on retrouve aujourd'hui sur de nombreuses manifestations, n'ont généré que peu d'hostilités."

Lors de ce bilan, l'engagement des services de la Ville d'Aurillac et de la CABA a été salué par les élus et l’équipe d’Eclat lors du traditionnel pot de remerciements. Les agents des deux collectivités contribuent grandement, chaque année, au bon déroulement du Festival, offrant comme toujours aux festivaliers, artistes et habitants une ville accueillante. Des conditions indispensables pour que le festival perdure.

Vous pourriez aussi être intéressé par...