Projet de liaison aérienne Aurillac-Brive-Lyon
Le 25 février a été annoncé dans les médias un projet de nouvelle liaison aérienne Aurillac-Brive-Lyon, dont les premières rotations pourraient débuter le 14 avril. Cette annonce a été réalisée de manière prématurée par le Syndicat mixte Brive-Vallée de la Dordogne, alors même que l’analyse des conditions techniques, logistiques et financières de sa mise en place n’était pas effective, la CABA n’ayant eu jusqu’alors qu’une simple information sans aucune concertation de fond.
La proposition faite par la compagnie Hop! en liaison avec le Syndicat mixte Brive-Vallée de la Dordogne tient fondamentalement au fait que c’est l’avion utilisé pour la ligne aérienne Aurillac-Paris qui effectuera cette nouvelle liaison, ce qui permet à Hop! de valoriser matériel et équipage.
Ce projet peut avoir un intérêt touristique et économique en permettant une liaison avec le hub international de Lyon Saint-Exupéry. Il ne présente que peu d’intérêt pour les déplacements à caractère politique ou administratif, en raison des horaires annoncés. En effet, avec :
- un départ d’Aurillac à 11 h (11h30 arrivée à Brive, 11h50 décollage), arrivée à Lyon à 12h55,
- et un départ de Lyon à 15h30 (arrivée à Brive 16h30, décollage à 16h50) arrivée à Aurillac à 17h20,
les rotations envisagées ne permettent pas un aller-retour dans la journée.
Il ne serait d’ailleurs pas concevable que le financement d’une nouvelle liaison ait pour principal objectif de répondre au problème de mobilité de quelques uns vers la nouvelle capitale régionale.
Cette nouvelle liaison sera sans doute plus utilisée par une clientèle soit désireuse de rejoindre le hub lyonnais vers d’autres destinations, soit motivée par des déplacements à caractère économique.
Le projet reposant sur l’utilisation de l’avion qui assure la ligne aérienne Aurillac-Paris, la préoccupation première de la CABA est de ne pas fragiliser cette liaison essentielle à la vie économique de l’ouest cantalien. En conséquence, toutes garanties devront être données par la compagnie Hop! pour que la nouvelle ligne vers Lyon n’impacte pas la ligne vers Paris.
En second lieu, la négociation avec Hop! doit être menée de manière à ce que l’impact financier éventuel soit mineur pour la Communauté d’Agglomération.
Sous ces réserves, le développement de la plateforme aéroportuaire aurillacoise est un atout indispensable pour le territoire. Il convient de trouver une solution équilibrée, que la CABA s’efforcera de rechercher en concertation avec son partenaire principal sur le dossier de l’aéroport : le Conseil Départemental du Cantal.
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