Visite de l’agence de l’eau Adour-Garonne

Mardi 28 novembre, Guillaume Choisy, Directeur de l’agence de l’eau Adour-Garonne est venu échanger autour des forts partenariats tissés avec la CABA et visiter le chantier de l'ovoïde.
Publiée le vendredi 1 décembre 2017

De longue date, l’agence de l'eau Adour-Garonne et la Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac coordonnent leurs interventions techniques et financières pour une gestion durable de l'eau répondant aux enjeux liés à l'eau et aux milieux aquatiques sur le territoire de l’agglomération. Un engagement concrétisé en 2012 par la signature d'une convention de partenariat et l'adhésion de la CABA au Pacte d'Istanbul.

L’enjeu est de minimiser l’impact des pressions sur les cours d’eau, qu'elles soient agricoles, industrielles ou domestiques, d’augmenter la performance des systèmes d’assainissement, tout en préservant le tourisme et le développement du territoire, notamment sur le lac de Saint-Etienne-Cantalès. « Je suis très fier de voir les politiques dynamiques qui sont mises en place sur votre territoire. C’est notre mission de vous accompagner », a relevé Guillaume Choisy, Directeur de l’agence de l’eau Adour-Garonne lors de sa visite sur le territoire, mardi 28 novembre.

L'occasion pour lui de visiter aux côtés de Michel Roussy, Président de la CABA et Alain Bruneau, Vice-Président en charge du grand cycle de l’eau, le chantier de reprise de l’ovoïde. « Ces travaux sont la première étape de la mise aux normes du système d'assainissement de Souleyrie qu’Adour-Garonne subventionne à 60%. Sans son intervention, nous ne pourrions assumer une telle opération d'un coût prévisionnel de 32,4 M € », a précisé A. Bruneau.

En effet, cette mise aux normes nécessite de lourds travaux pour permettre de répondre aux normes de la Directive Européenne sur les eaux résiduaires urbaines ainsi que pour prendre en compte les évolutions de la population à court et moyen termes. Avec 12 000 m3 d’eaux usées par jour en provenance d’Aurillac, d’Arpajon-sur-Cère, de Vézac et de Giou-de-Mamou, la station d’épuration de Souleyrie traite les eaux usées de l’équivalent de quelque 45 000 habitants. Sa restructuration va permettre d’augmenter la capacité de traitement à environ 70 000 équivalent habitants et optimiser le fonctionnement de la station, notamment pour répondre aux obligations de gestion du temps de pluie ; et d'autre part, de réhabiliter des réseaux structurants.

Pour suivre ce chantier, n'hésitez pas à consulter ici la page consacrée au déroulement des travaux.

D'autres chantiers à l'étude

D’autres systèmes situés dans les vallées de la Cère et de la Jordanne, sont à l’étude pour atteindre les normes de rejet imposées au droit de la STEP de Souleyrie et diminuer l’apport de nutriments dans le plan d’eau de Saint-Etienne-Cantalès. Il s’agit des stations de :

- Saint-Simon, boues activées de 1 500 équivalent habitants (EH - amont de Souleyrie sur la Jordanne) ;
- Arpajon Cabrières, boues activées de 1 000 EH (aval Souleyrie sur la Cère) ;
- Ytrac le Bex, boues activées de 1 000 EH (aval Souleyrie sur la Cère).
La vallée de l’Authre n’est pas en reste avec les travaux réalisés en 2011/2012 sur les systèmes de Jussac et Ytrac.

En outre, pour répondre aux différents enjeux et favoriser l'atteinte des objectifs européens en matière de bon état des eaux, la CABA, aux côtés des Communautés de Communes de la Châtaigneraie cantalienne et de Cère et Goul en Carladès, projette de s’engager dans un contrat territorial sur la Cère à l’amont du lac de Saint-Etienne-Cantalès, pour porter la mise en application de la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI), avec le soutien de l’Agence.