Consignes de tri
Pot de yaourt, barquette de beurre, blister de jambon, sachet de bonbons, barquette de viande ou de poisson, tube de dentifrice, capsule métallique… Mon déchet est un emballage alimentaire, cosmétique ou d’entretien ? Plus d’hésitation : je le dépose dans la colonne de tri ou le bac de tri ! Appliquée depuis le 1er janvier 2023, « l’extension des consignes de tri est la déclinaison logique, du niveau national au niveau local, de règles qui doivent être simples pour l’usager », souligne Pierre Mathonier, Président de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac (CABA).
Les mêmes consignes partout en France
Des consignes d’autant plus simples que les mêmes s’appliquent désormais partout en France : dans la commune où j’habite, où je travaille, où j’étudie, où je suis en vacances… Cette démarche correspond à celle adoptée depuis de nombreuses années par les trois intercommunalités de l’arrondissement d’Aurillac pour la collecte (réalisée par la CABA sur le Carladès), le regroupement et le transfert des déchets ménagers à Montech (Tarn-et-Garonne), le traitement des collectes sélectives à Saint-Jean-Lagineste (près de Saint-Céré). « Travailler ensemble sur la gestion des déchets et plus largement le développement durable, c’est la bonne échelle stratégique, celle de notre bassin de vie », relève Dominique Bru, Présidente de la Communauté de Communes Cère et Goul en Carladès. Michel Teyssedou, Président de la Communauté de Communes de la Châtaigneraie cantalienne, insiste : « Le tri sélectif, c’est la meilleure manière de traiter les ordures ménagères, parce qu’on en produit moins. Et réduire le tonnage, c’est réduire les coûts de collecte et de traitement ».
La simplification du tri répond ainsi à plusieurs enjeux citoyens, économiques et de développement durable :
- favoriser l’économie circulaire par le recyclage ou le réemploi ;
- appliquer les réglementations européennes et françaises qui fixent des objectifs ;
- économiser les ressources naturelles ;
- maîtriser les coûts du service public, qui sont impactés par la hausse des charges (prix des prestations, coûts del’énergie, taxes de l’Etat).
« L’objectif, c’est à la fois de réduire au maximum le contenu du sac poubelle noir et d’augmenter de 30 % le volume de la collecte sélective », détaille Stéphane Fréchou. Nous produisons aujourd’hui 220 kg par an et par habitant d’ordures ménagères résiduelles, et 83 kg de déchets courants sont triés à la maison. « Le but, d’ici 10 ans, c’est d’inverser ces courbes et de produire moins de 150 kg annuels d’ordures ménagères », ajoute le Vice-Président de la CABA en charge de l’Environnement et du Développement durable.
Les produits à trier
En pratique, je trie :
- tous les papiers et tous les emballages en papier/carton briques alimentaires, métal et plastique
- toutes les barquettes en plastique et polystyrène, les blisters (beurre, oeufs, charcuterie, viande, fromage…) ;
- tous les pots, tubes et boîtes (yaourts, crème, cacao, sauce, cosmétiques, pot de fleurs en plastique…) ;
- tous les sacs, sachets et films (sacs de caisse, produits frais ou congelés, bonbons, chips, packs de boisson…).
Inutile de le laver (eau gaspillée inutilement), il suffit de bien le vider. Je les dépose dans la colonne ou le bac de tri en vrac, sans sac, sans les emboîter.
Et bien sûr, je dépose les emballages en verre dans la colonne à verre.
Toutes les consignes sont présentées dans un Mémo Tri distribué dans tous les foyers du Bassin d’Aurillac (ou disponible en Mairie).